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GO PEI Domino

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Publié le 1 octobre 2025 Mis à jour le 21 octobre 2025

Accentuer l’engagement de la filière de production des orges et du malt français dans la décarbonation, tout en préservant le rendement agronomique des céréales et le revenu des agriculteurs, tel est l’enjeu du PEI Domino piloté par l’IFBM (institut français des boissons, de la brasserie et de la malterie) dans la Région Grand-Est.

/ GO PEI Domino

Si la France est aujourd’hui le pays européen qui compte le plus grand nombre de micro-brasseries, elle est aussi et avant tout le premier exportateur mondial de malt et le deuxième exportateur d’orge de brasserie : 20 % des bières brassées dans le monde le sont à partir d’orge de brasserie ou de malt français. L’orge brassicole, dont plus de 4 millions de tonnes sont récoltées chaque année, représente 40 % des orges produites en France tandis que 70 % de la production nationale de malt sont exportés.

Décarboner en préservant la qualité

Face aux enjeux de décarbonation de l’agriculture et de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) qui vise une réduction des émissions agricoles de 46 % d’ici 2050, « la filière souhaite anticiper tant sur les contraintes réglementaires que sur les attentes environnementales de la société », souligne Marc Schmitt, directeur de l’IFBM, qui pilote le groupe opérationnel du PEI (GO PEI) Domino. La fertilisation azotée entre pour une grande part dans le calcul des émissions de COdes filières céréales. Pourtant, elle contribue au rendement agronomique et donc au revenu agricole, et participe aussi au maintien d’une bonne teneur en protéines des orges brassicoles qui sont indispensables pour les propriétés malticoles et brassicoles. 

Du semis au demi

C’est pour connaître les effets de la diminution des fertilisants azotés sur la teneur en protéines des orges brassicoles que le GO PEI Domino s’est constitué après un premier projet exploratoire, PROsIT (Proteins of Interest), destiné à identifier les protéines en lien avec la qualité brassicole. Outre l’IFBM, reconnu pour son centre technique, Domino mobilise les compétences d’une équipe de l’INRAE Paris-Saclay et des acteurs de la filière, unions de coopératives agricoles, telles Soufflet Agriculture, Vivescia, qui collecte à elle seule 25 % des orges brassicoles françaises, EMC2 (plus de 3000 adhérents dans les départements de l’Est et du Nord-Est de la France), Alliance BFC (12 000 adhérents en Bourgogne-Franche-Comté). Le projet se déroulera sur trois ans et débute en juin 2025. Plusieurs phases, de la mise en culture de parcelles tests, avec coculture d’orge de brasserie et d’un protéagineux favorisant la fixation de l’azote dans le sol, jusqu’à la production pilote de bière, permettront de valider le niveau de décarbonation acceptable. Avec le souci, à terme, de diffuser les connaissances acquises afin de les rendre applicables dans les champs par les agriculteurs.

La carte d'identité du projet

Porteur de projet

Marc SCHMITT (IFBM porteur du projet)

Marie-Hélène JEUFFROY & Raphael PAUT (INRAE)

Emmanuel BONNIN (France Soufflet Agriculture)

Damien ROUSSEAU (Vivescia)

Frédéric IMBERT (Alliance BFC)

Matthias SEXE (EMC2)

+ 1 chef de projet recruté par IFBM sur la durée du projet

Coordonnées

Institut Français deq Boissons, de la Brasserie et de la Malterie
7 rue du Bois de la Champelle
54512 Vandoeuvre les Nancy
France

+33383448800

Programme

PEI

Fond

FEADER

Coûts

1 098 000 €

dont FEADER : 720 000 €

Région Grand-Est : 180 000 €

Partenaires du PEI : 109 800 €

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