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RNPAT, le Réseau national des projets alimentaires territoriaux [MCDR]

    Terminé

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  • Agriculture

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  • FEADER

  • Réseau National Agricultures et Ruralités

Publié le 3 novembre 2022 Mis à jour le 15 octobre 2025

Créé par 10 membres fondateurs, le RnPAT a pour objectif de généraliser la co-construction, la mise en œuvre partagée et l’évaluation des projets alimentaires territoriaux et de leur dispositif en élargissant la mise en réseau des parties prenantes. Terres en villes en est le chef de file, en copilotage avec Chambres d’agriculture France. Soutenu par les deux appels à projets MCDR (2015 puis 2018), le réseau est notamment à l’origine d’un observatoire reconnu et affiche un fort développement.

Initié et financé par le Réseau Rural National (prédécesseur du RNAR), l’appel à projet MCDR vise à soutenir des projets collectifs, nationaux ou inter-régionaux en faveur de la ruralité et qui entrent dans le cadre des objectifs de la politique du développement rural européenne et bénéficient pour se faire de co-financement du FEADER. Deux appels à projets se sont succédé entre 2015 et 2022.

L’importance d’assurer une production alimentaire territorialisée capable de répondre aux besoins de la population. Voilà l’un des enseignements majeurs de la crise sanitaire. "Elle a à la fois révélé la fragilité des systèmes alimentaires et la pertinence d’un dispositif local comme le projet alimentaire territorial (PAT), estime Marc Nielsen, directeur de Terres en villes et chef de projet RnPAT. Les PAT sont des outils complets au service des transitions – alimentaires, économiques, écologiques - des territoires. Ils permettent de mettre en œuvre des réflexions stratégiques cohérentes et systémiques sur les espaces agricoles, la coopération entre les acteurs et les territoires, l’implantation d’équipements…" Effet de la crise mais aussi du plan France Relance – une enveloppe de 80 millions d’euros est dédiée au développement des PAT, leur nombre a bondi entre 2020 et 2022, passant de 187 à 403, dont 355 labellisés par l’État. Conséquence : une augmentation du nombre de PAT portés par des communautés de communes et des territoires de projet (PNR ou PETR), donc à caractère davantage rural. "Un rééquilibrage positif, indique Marc Nielsen. On note également un accroissement des PAT portés par des communes et des départements : cela souligne l’enjeu d’assurer une cohérence et une articulation des politiques territoriales construites aux différentes échelles."

Favoriser la co-construction

Le RnPAT a lui aussi bénéficié du contexte des deux dernières années : "Nous comptons 181 membres aujourd’hui alors qu’ils étaient 126 fin 2020." Destiné à réunir et à mettre en réseau les acteurs des PAT afin de "favoriser la co-construction et la mise en œuvre partagée des PAT", le RnPAT a produit en ce sens de nombreux outils pour élaborer un PAT, le financer, le déployer, l'animer ou encore l'évaluer ainsi qu'un parcours de formation "Concevoir et faire vivre des stratégies alimentaires de territoire". Une vingtaine d’événements ont par ailleurs animé le réseau ces quatre dernières années. Ils ont permis d’échanger autour des multiples dimensions des PAT : gouvernance, modèles économiques, justice alimentaire, accessibilité sociale, environnement, coopérations urbain-rural ou inter-PAT, nutrition et santé…

L’observatoire national des PAT : un outil reconnu

Outil phare du RnPAT : l’Observatoire national des PAT (OnPAT) recense l’ensemble des PAT français (la Banque des PAT), offre des outils et ressources pour évaluer le dispositif national des PAT et l’impact des PAT sur les territoires (EvalPAT) et répertorie des travaux de chercheurs (En direct de la recherche). Une dernière composante de l’OnPAT, le PATnorama, constitue un "module d’observation approfondie et d’analyse de la dynamique PAT". Reposant sur l’analyse d’un échantillon plus restreint de PAT, des études qualitatives ont été produites dans le cadre du PATnorama. "Ces données sont régulièrement mobilisées pour étudier la dynamique PAT" souligne Marc Nielsen.

Pour des PAT ruraux systémiques

L’ensemble des travaux réalisés dans le cadre de l’observatoire ont permis de mieux connaître les PAT et leurs objectifs variés : rendre accessible à tous une alimentation de qualité, développer une agriculture de proximité, organiser une filière alimentaire locale, développer la commande publique en produits locaux de qualité et biologiques, privilégier une production agricole à faible impact environnemental… Deux grandes catégories de PAT ont également été distinguées : les PAT systémiques, abordant l’ensemble des fonctions du système alimentaire et privilégiant l’entrée par le consommateur, et les agri-alimentaires, correspondant aux PAT qui privilégient l’entrée agricole. "Leurs programmes d’actions se concentrent alors sur les questions d’économie agricole, de structuration de circuits courts et de filières territorialisées. C’est le développement de l’offre locale qui est privilégié, souvent en lien avec la restauration collective. La première catégorie se retrouve davantage en milieu urbain et la seconde en milieu rural."

« Les PAT permettent de mettre en œuvre des réflexions stratégiques cohérentes et systémiques. »

Un réseau qui confirme son dynamisme

"Ces quatre dernières années nous avons gagné en maturité et en visibilité : notre dynamique est bonne et la mobilisation de nos membres importante, conclut Marc Nielsen. Le RnPAT est devenu un espace de dialogue entre territoires et entre les territoires et le niveau national. Nous souhaitons que cela continue et que nous dessinions tous ensemble une politique alimentaire ambitieuse. Cependant, le PAT ne peut pas tout, et ses effets dépendent de sa mise en cohérence avec les autres politiques du territoire (économie, santé, foncier) et les politiques des autres niveaux institutionnels (Départements, Régions, État, Europe)."

3 préconisations

Articuler le dispositif PAT avec les documents stratégiques et opérationnels des territoires de manière à assurer sa transversalité et sa mise en œuvre.

Assurer des financements à la hauteur des ambitions, en particulier les aspects d’animation et de formation de manière à faire durer le dispositif et ses effets sur le temps long.

Rendre la prise en compte des enjeux environnementaux et fonciers obligatoire dans les programmes d’action des PAT.

Tous les projets MCDR sont présentés dans la revue bilan hors-série

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Porteur de projet

Terres en ville

Coordonnées

Terres en villes
22 rue Joubert
75009 Paris
France

+33140418412

accueil@terresenville.org

Programme

MCDR 2018

Fond

FEADER

Coûts

591 001 euros

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